Adieu Windows : Quelle distribution Linux choisir pour votre prochain système ?
Windows 10 tire sa révérence : le compte à rebours s’affole et je sens déjà les sueurs froides chez les utilisateurs coincés sur du matériel refusé par Windows 11.
Plutôt que de racheter une machine trop chère, pourquoi ne pas sauter le pas vers Linux ? Pas besoin d’être un gourou du terminal, il suffit de viser la bonne distribution dès le départ.
Voici le mode d’emploi express, sans bla-bla, pour quitter Redmond sans douleur.
Sommaire
Trois distributions Linux prêtes à remplacer Windows dès aujourd’hui
Linux Mint frappe fort : Cinnamon rappelle l’ergonomie classique de Windows, le gestionnaire de mises à jour reste lisible, tout marche après l’installation, même le Wi-Fi capricieux de ce vieux portable qui traîne au grenier.
Zorin OS pousse l’imitation plus loin : thème visuel façon Windows 11, boutique d’applis simplifiée, support Flatpak intégré, la transition se fait en un clic, et je n’ai reçu zéro appel paniqué de la famille depuis que je leur ai posé ça.
Envie de rester dans la famille Ubuntu tout en coupant les Snaps ? Kubuntu offre KDE Plasma, un hub de réglages monstrueux, et un écosystème DEB familier ; la stabilité LTS tient six ans, soit 2025-2031 tranquille.
Comprendre les grandes familles avant d’installer n’importe quoi
La plupart des dérivés tournent autour de cinq troncs : Debian, Red Hat, Arch Linux, Slackware et Gentoo.
Debian règne avec plus de cent vingt-cinq dérivés, dont Ubuntu, Elementary OS et MX Linux : on mise sur la stabilité, la logithèque colossale, le gestionnaire apt qui tient la route même à 3 h du matin après un café de trop.
Arch joue la carte rolling release : mise à jour en continu, pas de versions, et des surprises occasionnelles ; pour un atterrissage en douceur, Manjaro et Endeavour OS ajoutent un installateur graphique et un Kernel Manager salvateur.
Fixed, rolling, immutable : choisir son rythme d’update avant de cliquer sur “Suivant”
Le modèle fixed type Ubuntu LTS ou openSUSE Leap assure des patchs sécurité sans casser la machine : parfait en prod ou chez un proche qui déteste le changement.
Le rolling made in Arch, Fedora Rawhide ou Open SUSE Tumbleweed colle aux nouveautés du kernel ; idéal si je veux Wayland dernière mouture et que j’accepte de déboguer un pilote Nvidia un dimanche soir.
L’immutable arrive fort avec Fedora Silverblue : système racine figé, applis en Flatpak, sécurité béton mais souplesse zéro ; honnêtement, pas pour Madame Michu qui branche encore son scanner USB de 2012.
Interface et gestion de paquets : le duo gagnant pour éviter les migraines
Je conseille de rester cohérent : si apt me rassure, je reste sur Ubuntu, Linux Mint, Zorin OS; si je préfère l’efficacité de pacman, Manjaro me tend les bras.
Côté bureau, KDE Plasma et Cinnamon couvrent quasi tous les réglages en clic-clic, tandis que GNOME privilégie un workflow épuré : Fedora Workstation illustre bien ce choix minimal, à tester avant d’adhérer.
Attention aux Snaps obligatoires d’Ubuntu : si la lourdeur de ces conteneurs m’horripile, je bascule vers Linux Mint ou Debian et j’installe mes Flatpaks à la main, c’est plus propre.
Les pièges qui font rage quitter Linux plus vite qu’on y est entré
Se jeter sur une distribution exotique sans communauté, c’est m’assurer des forums vides quand la carte son refuse de sortir du son ; mieux vaut s’en tenir à un projet porté par une équipe solide, type Fedora ou openSUSE.
Négliger le choix du bureau finit souvent sur un “Linux c’est moche” ; une image ISO avec l’interface désirée évite les usines à gaz post-install.
Enfin, croire qu’un antivirus Windows est indispensable ici, c’est méconnaître la conception Unix : je garde mon système à jour et je dors tranquille !
Source: www.pcwelt.de
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