Cyberpunk 2077 testé sur SteamOS versus Windows 11

La bataille des systèmes d’exploitation dans le domaine du gaming s’intensifie, avec à l’affiche un face-à-face entre SteamOS et Windows 11, mis à l’épreuve sur le très exigeant Cyberpunk 2077 de CD Projekt Red. Ce dernier, célèbre pour ses graphismes poussés et son open world dense, est devenu un réel test de performance pour tout setup informatique en 2025. La question cruciale : SteamOS, ce noyau Linux optimisé par Valve pour sa Steam Deck, parvient-il à surpasser l’habituel Windows 11, roi du gaming sur PC ? À travers une analyse technique menée sur un PC équipé de composants signés AMD et Corsair, le résultat chamboule un peu les idées reçues, surtout sur des configurations avec GPU intégré et processeur Ryzen.
Sommaire
Cyberpunk 2077 : SteamOS et Windows 11 face à face sur le même hardware AMD
Les tests réalisés sur une plateforme embarquant une APU Ryzen 7 8700G avec Radeon 780M intégrée démontrent que SteamOS a du répondant dans le domaine gaming. Sur cette machine dotée de 32 Go de mémoire GDDR5 signée Corsair à 6 400 Mbps et un SSD rapide, le jeu tourne en résolution 1080p avec un preset spécifique Steam Deck qui balance entre qualité haute, moyenne et basse, tout en activant le FSR en mode équilibré. Dans ce contexte, Cyberpunk 2077 atteint une moyenne de 57 images par seconde sous SteamOS, contre 53 FPS sous Windows 11.
Ce gain de 7,5 % en faveur de SteamOS peut sembler modeste, mais il prend tout son sens lorsque la puissance de la machine est limitée, comme c’est souvent le cas avec les jetables GPU intégrés AMD. Quand chaque FPS compte, ce différentiel peut faire basculer entre une expérience fluide et un gameplay saccadé.
Pourquoi SteamOS tire mieux parti du hardware dans Cyberpunk 2077
La différence de performance n’est pas anodine. SteamOS bénéficie d’une optimisation très pointue signée Valve, taillée pour tirer parti des spécificités du noyau Linux. Si Windows 11 reste incontournable, notamment pour les configurations haut de gamme équipées d’un GPU NVIDIA ou AMD dédié, son overhead plus important impacte les machines plus mitigées qui n’ont pas la puissance brute nécessaire.
Par ailleurs, l’écosystème SteamOS intègre directement des outils de gestion des ressources et un pilote graphique Radeon souvent plus léger et mieux orienté gaming que les solutions génériques présentes sur Windows. Cette alliance entre logiciel et matériel a pu élever Cyberpunk 2077 à 59 FPS dans certaines sessions, selon des benchmarks indépendants. Une preuve de plus que la maîtrise du système d’exploitation sur le GPU n’est pas à négliger.
Enjeux pratiques pour les gamers et admins système dans le choix SteamOS vs Windows 11
Ce genre de petit différentiel de frame rate ne fait pas que flatter la fiche technique. Pour tout administrateur système digne de ce nom, habitué à manipuler Windows Server aussi bien que Linux, ces résultats créent une interrogation légitime sur l’avenir du gaming PC. Microsoft, avec son Windows 11, oscille toujours entre support maximal des dernières technologies et lourdeur inhérente à son système complexe, celui qu’on connaît bien depuis NT4 jusqu’aux dernières versions.
Au contraire, SteamOS, bien qu’encore jeune à l’échelle du parc PC, affiche un dynamisme impressionnant. Valve a su transformer cet OS issu du projet Steam Deck en une solution viable pour les joueurs sur PC classique, incluant les marques historiques comme Asus, Logitech et Razer qui équipent les setups haut de gamme ou les bureaux d’esport professionnels.
Un PC sous SteamOS peut s’avérer être une alternative sérieuse quand Windows 11 peine à maintenir une fluidité constante, faute d’optimisation ou à cause de processus parasites. Le choix ne se limite plus au seul confort utilisateur mais s’étend à l’utilisation rationnelle des ressources, un point crucial en IT.
Vers une nouvelle ère pour les administrateurs jouent au PC
Dans les labos IT haut de gamme, on est toujours entre la tradition qui veut que Windows soit roi et l’innovation Linux qui gagne du terrain. Ce test sur Cyberpunk 2077 rappelle qu’on ne peut pas se permettre de mettre tous les oeufs dans le même panier, surtout quand la jeune génération d’administrateurs confond souvent interface graphique et gestion de vrais systèmes.
Si Valve continue d’affiner SteamOS, Microsoft devra se secouer pour sortir un Windows 11 réellement optimisé pour le gaming, pas seulement bardé de mises à jour cosmétiques et de gadgets inutiles. Les équipes en charge doivent impérativement améliorer la gestion des pilotes AMD, le support des technologies comme FSR, et la consommation au repos pour matcher les progrès vus sur SteamOS.
Commentaires
Laisser un commentaire