Découverte de l’univers fascinant de Linux
Windows 10, c’est fini : le support officiel s’est arrêté en 2025 et la mise à jour vers Windows 11 passe mal sur pas mal de machines encore vaillantes.
Plutôt que de jeter ces PC au recyclage, je propose un plan B qui carbure : Linux, le système libre, rapide, et gratuit.
Tour d’horizon immédiat, sans jargon inutile, pour démarrer aujourd’hui et garder vos données hors du cloud propriétaire.
Sommaire
Adopter Linux sans prise de tête : les raisons urgentes
Fin de support veut dire failles qui traînent, mises à jour bloquées, antivirus qui couinent ; bref, rester sur Windows 10 relève de la roulette russe numérique.
À l’inverse, une distribution comme Ubuntu assure cinq ans de correctifs, un magasin d’applis fourni, et tourne correctement sur 4 Go de RAM.
Ajoutez la gratuité, l’absence de télémétrie agressive, et vous avez le trio gagnant pour donner un second souffle à un portable de 2014.

Quelle distribution choisir ? Entre confort et pure adrénaline
Pour un démarrage doux, Linux Mint sur base Debian rassure grâce à son menu « Démarrer » façon Windows et son outil de sauvegarde intégré ; parfait pour un·e débutant·e qui veut bosser tout de suite.
Envie d’un système constamment à jour ? Fedora propose les toutes dernières versions de noyau et de GNOME, idéal pour tester la techno de demain sans compiler à la main.
Les amateurs de contrôle total, eux, préfèrent Arch Linux : installation en ligne de commande, dépôts immenses, et un wiki qui tient lieu de Bible ; l’expérience se mérite, mais quelle vitesse une fois configuré !
Reste le monde professionnel : Red Hat trône dans les datacenters depuis deux décennies, support payant en béton, cycles de vie de dix ans, et un écosystème Ansible qui fait gagner des heures aux admin sys.
Interfaces graphiques : KDE versus GNOME, la querelle permanente
KDE Plasma brille par sa customisation : effets de transparence, dock mobile, raccourcis à foison ; malgré ses airs de sapin de Noël, la consommation mémoire reste sous les 800 Mo.
GNOME va droit au but : barre supérieure, tâches en plein écran, workflow clavier/souris minimaliste ; les détracteurs crient au manque d’options, les fans louent l’ergonomie zen.
En 2025, les deux bureaux exploitent Wayland par défaut et gèrent nativement les écrans 4K : adieu polices floues et lags à la sortie de veille, bienvenue animations fluides.
Installer Linux sur un vieux PC : plan d’action en quinze minutes
Je télécharge l’ISO, je flashe un stick USB de 8 Go avec balenaEtcher, je démarre dessus ; l’assistant graphique d’Ubuntu propose le double-boot ou l’écrasement total, à vous de voir.
La partie réseau se règle souvent toute seule grâce au pilote open source ; si le Wi-Fi Realtek refuse de coopérer, le noyau 6.8 de Fedora contient les modules récents, sinon un dongle USB fait l’affaire.
Pour garder un OS de secours, je crée une sauvegarde Timeshift sur disque externe ; en cas d’erreur, restauration en trois clics, pas besoin de réinstaller.
Logiciels essentiels : productivité, jeux, multimédia
LibreOffice ouvre vos .docx sans cracher, Firefox arrive durci par défaut, et Steam sur Proton lance Elden Ring quasi nativement, contrôleur Xbox reconnu d’office ; pas besoin de cracks douteux.
Le store Snap d’Ubuntu pèse lourd ? Je passe aux Flatpak de Flathub, ou j’ajoute les dépôts RPM Fusion sur Fedora ; vive l’alternative quand le paquet officiel tarde à venir.
Côté mail, Thunderbird chiffré en OpenPGP fait le taf ; la suite GIMP, Inkscape, Blender couvre la création visuelle, le tout gratis, open source, sans publicité.
Quand l’apprentissage devient collectif : l’exemple du cours à Wasserburg
La Volkshochschule de Wasserburg organise en novembre trois sessions de prise en main : clé USB, laptop perso, et voilà un Ubuntu prêt à l’emploi avant la fin de l’atelier.
À 80 €, c’est moins cher qu’une licence Office annuelle ; surtout, les participantes repartent avec une autonomie numérique qu’aucun SaaS ne leur offrira.
Mandriva n’existe plus ? Sa descendante Mageia est présentée pendant la formation, preuve que la communauté française reste bien vivante et continue d’entretenir l’héritage RPM.
Derniers conseils pour surfer tranquille
Activez le pare-feu ufw, mettez à jour chaque semaine : sudo apt update && sudo apt full-upgrade, ça prend deux minutes et évite de découvrir une faille dans le journal de 20 h.
Pensez sauvegarde hors-site ; Syncthing entre deux PC ou un petit NAS maison sous Debian suffisent amplement pour dormir sur ses deux oreilles.
Je termine sur un rappel : le code ouvert n’est pas qu’une affaire de geeks, c’est une démarche citoyenne ; chaque installation de Linux est un vote contre l’obsolescence programmée, et ça, ça résonne bien au-delà du shell.
Source: www.wasserburger-stimme.de
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