Jouer sans Windows : 90 % des jeux sont désormais compatibles avec Linux
Oui, 9 jeux Windows sur 10 tournent maintenant sous Linux. Plus besoin de double-boot, le pingouin lance presque tout sans trembler. Les excuses pour rester sur Windows fondent comme un SSD plein.
Sommaire
Linux gaming : 90 % des titres Windows jouables sans bidouille
ProtonDB recense aujourd’hui 15 855 jeux fonctionnels, soit près de 90 % du catalogue testé. La courbe grimpe à chaque mise à jour de Steam Play et du kernel. Des classiques DirectX 9 roulent même mieux qu’à l’époque de Windows 7.
La clé ? Proton, couche maison de Valve, compile Wine, DXVK et un tas de patches maison. Je vois souvent un FPS gagner 10 % sur Vulkan par rapport au rendu DirectX natif. Le Steam Deck a poussé les studios à valider leurs binaires, l’effet boule de neige est lancé !

Steam Deck, locomotive open source
Sorti en 2022, le Deck a vendu des millions d’unités. Chaque vente oblige un studio à penser Linux dès le day one. Résultat : les étiquettes “Gold” et “Platinum” prolifèrent sur ProtonDB.
Cette validation profite aux PC fixes sous Ubuntu ou Pop!_OS. Même Arch — oui, je sais — reçoit des patchs upstream dès la pré-release. Pas besoin de tweak, on installe, on clique, on joue.
Wine, Lutris et consorts : l’écosystème qui achève le verrou Windows
Wine traduit les appels Win32 depuis 1993. Lutris enrobe tout ça d’un script auto-install, idéal pour les DRM récalcitrants. Dans mon launcher, Elden Ring s’installe en trois commandes.
Pour les boutiques, GOG Galaxy se gère via Heroic Games Launcher. Même Itch.io balance ses pixels indés dans la même bibliothèque. J’en profite pour tout centraliser sous une interface que j’auto-héberge histoire d’être cohérent.
Limites : anti-cheat et codecs propriétaires
Rien n’est parfait : les shooters avec kernel-level anti-cheat comme Valorant restent bloqués. BattlEye et Easy Anti-Cheat avancent mais traînent. Je garde toujours une VM Windows pour tester un patch day.
Les grosses protections Denuvo aiment encore provoquer des crashs. Pourtant, même Assassin’s Creed Mirage tourne depuis la dernière build Proton 9. Ça se débloque au rythme des pull requests.
Performances : quand Linux dépasse Windows sur FPS et latence
Sur un Ryzen 7 et RTX 4060, Cyberpunk 2077 affiche 5 ips de plus via Proton + Vulkan. La latence clavier passe sous les 20 ms, merci l’absence de services télémétriques. C’est visible manette en main.
Côté batterie, le Steam Deck gagne jusqu’à 30 minutes grâce aux pilotes Mesa optimisés. Les portables sous Pop!_OS suivent le même chemin. Je ne reviens plus en arrière, clairement.
Installer et jouer : trois commandes, pas plus
1 — sudo pacman -S steam ; 2 — activer Proton Experimental ; 3 — cliquer sur Jouer. Les nouveaux venus sur Ubuntu font la même chose via apt. La simplicité a enfin rejoint la puissance.
Les managers comme Lutris proposent un profil prêt-à-l’emploi pour chaque titre. Un click, le script télécharge le bon runner, applique la variable PROTON_EAC_RUNTIME et tout roule.
Pourquoi rester sur Windows quand tout tourne ailleurs ?
Les arguments “le gaming force Windows” sont obsolètes. Neuf jeux sur dix tournent, souvent mieux, parfois plus vite. Les studios qui s’accrochent aux APIs Microsoft perdent déjà des ventes Deck.
En 2025, le vrai choix devient éthique : liberté, contrôle, respect de sa vie privée. Et si un dernier AAA bloque, une partition de 50 Go suffit au pire. Mais je parie que ce sera réglé avant Noël.
Source: winfuture.de
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