Les mises à jour de Windows 11 deviennent plus complexes : Microsoft renforce les critères pour certains PC
Les dernières évolutions de Windows 11 compliquent sérieusement la vie des admins. Microsoft serre la vis sur qui peut passer les prochaines mises à jour, surtout pour ceux qui déploient des images à la chaîne. Ça sent la fin des configurations bricolées dans les labos et les PME, Lenovo, Dell, HP, Acer et Asus vont sentir passer la facture.
L’époque où on clonait calmement des machines pour gagner du temps, sans trop se soucier des détails, c’est terminé. À cause des nouveaux critères, même les Surface et les portables fraîchement sortis sur Intel ou AMD pourraient se prendre un mur à la prochaine vague de Windows Update. Et derrière, c’est pas une histoire de “petit bug”, mais carrément l’accès réseau qui saute !
Sommaire
Mises à jour de Windows 11 : un contrôle plus strict des SIDs par Microsoft
En 2025, Microsoft impose à Windows 11 des nouvelles règles sur les identifiants de sécurité (SIDs). Dès que le système repère deux PC clonés avec le même SID, la connexion réseau via NTLM ou Kerberos est verrouillée. Pour beaucoup de pros qui bossent sur des fermes Lenovo, Dell et autres, cette bascule pique sec.
Avant, certains utilisaient Sysprep une fois sur deux, en jouant sur le facteur chance. Maintenant, impossible de tricher. Partage réseau, bureau à distance, tout saute si la prépa des images n’est pas propre.
Impact direct pour les déploiements sur les PC de grandes marques
Chez les entreprises qui alignent des flottes HP, Acer ou Asus, ça grogne déjà. Les images clonées distribuées sans passer par la case “généralisation” ? C’est la garantie de se faire sabrer l’accès aux fichiers partagés et aux imprimantes de groupe. Les Surface neuves n’y échappent pas, même configuration, même sanction.
Microsoft prévient : si tu vois des demandes de credentials en boucle, ou des accès refusés sur des partages qui marchaient hier, c’est probablement lié à ces SIDs dupliqués.
Les nouvelles bases de Windows Update posent de vrais soucis en production
Avec la base de code unifiée des versions 24H2 et 25H2, n’importe quel PC, Lenovo, Dell ou Surface compris, peut se retrouver bloqué. L’intégration de cette mesure dans Windows Update entraîne des soucis urgents en prod, surtout après un “refresh” mal maîtrisé ou un déploiement en speed sur parc hétérogène Intel/AMD.
Les petits malins qui ignorent Sysprep se retrouvent avec des erreurs partout, des lecteurs réseaux inaccessibles, et toujours, cette galère de credentials qui ne passent plus. Le gain de temps sur l’imagerie, bouffé par les heures de dépannage derrière, c’est pas rentable !
Ce que Microsoft attend vraiment des admins Windows
On sent que Microsoft ne veut plus voir une seule image mal préparée sur ses OS récents. L’utilisation de Sysprep devient non négociable. Une fois que l’image est généralisée, les SIDs sont propres, aucun blocage à l’authentification réseau, tout roule, même chez Dell ou HP.
Maintenant, même les grosses boîtes qui ont l’habitude d’arroser tout le parc avec la même base d’image devront changer leurs habitudes. Les admins qui rognaient sur les étapes découvrent la vraie valeur du “propre”.
Vers la fin des bidouilles sur Windows 11 pour les grandes marques de PC
L’ère du “on clone, on verra” est morte. Lenovo, Dell, HP, Acer, Asus : tous doivent remettre à plat leurs process, sous peine de blocages sauvages dès le premier patch Windows 11 un peu sérieux. Microsoft joue la carte sécurité, et il faut reconnaître que sans ça, la porte restait ouverte à tous vents.
Ce coup de vis va empirer la douleur lors de la prochaine vague de mises à jour automatiques Windows Update. Plus question de remettre à plus tard l’adoption de pratiques propres, sinon la moindre imprimante réseau deviendra un cauchemar de tickets support. On n’a jamais vu autant d’anciennes recettes tomber à la poubelle en si peu de temps.


Commentaires
Laisser un commentaire