Comment passer gratuitement de Windows 10 à Windows 11 : Guide pratique

Fin du support le 14 octobre 2025, le compte à rebours tourne pour chaque machine restée sous Windows 10.

Bonne nouvelle : Microsoft laisse toujours la porte ouverte vers Windows 11, sans débourser un centime.

Voici la marche à suivre, sans jargon ni poudre aux yeux, afin d’éviter les failles de sécurité qui pulluleront dès l’arrêt des correctifs.

Vérifier la compatibilité avant toute mise à niveau

Un processeur Intel de 8ᵉ génération ou un AMD Ryzen 2000 suffit, à condition de trouver le fameux TPM 2.0 et l’UEFI.

Le petit exécutable « Contrôle d’intégrité du PC » livre le verdict en trente secondes, inutile d’ouvrir le capot.

Si la machine est signée Lenovo, Dell, HP, Acer ou Asus, le firmware Secure Boot est déjà activé dans 90 % des cas.

Utilitaire Contrôle d’intégrité

On lance l’outil, un code couleur s’affiche : vert ? On avance, rouge ? On examine le TPM ou on songe à la parade Rufus pour contourner les garde-fous.

Ce test n’efface rien, il ne touche ni les partitions BitLocker ni les profils utilisateurs.

Dès que le feu est vert, la migration peut commencer sans plus attendre.

Trois méthodes gratuites pour installer Windows 11

Microsoft propose trois portes d’entrée : Windows Update, l’assistant d’installation et l’ISO manuelle.

Les données, applications et paramètres restent en place, sauf si l’utilisateur coche l’option « rien conserver » dans l’ISO.

Toutes les licences Windows 10 (OEM, Retail ou numérisée sur un Surface) se réactivent automatiquement en ligne.

Passage via Windows Update

Rubrique Mise à jour : la bannière « Mise à niveau vers Windows 11 » apparaît, on clique, on valide, on laisse tourner.

Aucun redémarrage forcé tant que l’utilisateur n’appuie pas sur « Redémarrer maintenant », pratique pour les portables HP restés sur batterie.

Le temps de téléchargement dépend du débit, pas de la puissance CPU.

Assistant d’installation officiel

Pour les PC où Windows Update boude, l’assistant se charge depuis la page de Microsoft, vérifie la machine, télécharge l’OS et planifie le reboot.

Aucune clé USB requise, c’est la méthode la plus simple pour les machines fixes Dell derrière un onduleur.

Compter une heure sur un réseau fibre, un peu plus si le Wi-Fi traîne.

ISO et clé USB bootable

Le fichier ISO (5,8 Go) se monte comme un lecteur virtuel ; un double-clic sur setup.exe déclenche la mise à niveau « sur place ».

Pour une installation propre, on grave l’ISO sur une clé USB avec Rufus, puis on démarre dessus, pratique pour un portable Acer sans espace libre.

Le numéro de licence s’injecte depuis le BIOS / UEFI, inutile de le retaper.

Sécuriser ses données avant le grand saut

Une image disque évite de pleurer : Macrium Reflect clone le SSD en moins de 20 minutes sur un NAS.

À la moindre tuile, on restaure, et le PC repart exactement comme avant, partitions BitLocker incluses.

Ne pas compter sur la corbeille ni sur OneDrive pour sauver une base SQL ou un profil Outlook corrompu.

Sauvegarde image disque

On branche un disque USB, on sélectionne la partition système, on lance le clone, on vérifie le checksum, point.

La planification hebdomadaire évite d’oublier, surtout quand un patch Tuesday chamboule les pilotes Intel Wi-Fi.

Une sauvegarde testée vaut mieux qu’un plan de reprise écrit sur un post-it.

Rétrograder en 10 jours si besoin

Windows 11 conserve le dossier Windows.old pendant dix jours ; la bascule vers Windows 10 se fait dans Paramètres > Système > Récupération.

Au-delà, le seul retour en arrière passe par une réinstallation propre via clé USB, puis restauration de l’image disque.

Autant vérifier tout de suite que les drivers audio Asus ou la tablette graphique répondent avant que le chrono n’expire.