Windows en déclin : une perte massive d’utilisateurs malgré l’arrivée de Windows 11

Microsoft ne peut plus cacher la mauvaise nouvelle : Windows est en chute libre, et ce, depuis le lancement de Windows 11. Alors que ce dernier devait redorer le blason de l’OS phare de la firme, les chiffres révélés récemment montrent un détour brutal, incompréhensible pour beaucoup dans la sphère IT. Plus d’un milliard d’appareils sous Windows en 2025, c’est le compteur affiché aujourd’hui, mais cela reste loin des 1,4 milliard annoncés en 2022 après la sortie de Windows 11. Les utilisateurs désertent la plateforme, un phénomène qui commence sérieusement à poser questions sur la pérennité de ce système d’exploitation dans la catégorie desktop.

La baisse spectaculaire d’utilisateurs Windows malgré l’essor de Windows 11

Si Microsoft a longtemps fait figure de leader incontesté dans le secteur des systèmes d’exploitation, le paysage est en train de virer à la tête-à-queue. La baisse d’environ 400 millions d’utilisateurs en trois ans, confirmée discrètement par le géant, sonne comme une alarme. Cette perte d’utilisateurs ne se limite pas à une simple fluctuation temporaire. Elle illustre un déclin technologique clair, où Windows 11, malgré une adoption croissante, n’arrive pas à compenser la désaffection pour Windows 10 et les versions plus anciennes.

Certains veulent y voir la fin d’une ère, d’autres un simple tour de montagnes russes. Mais on ne parle plus seulement de vieux PC obsolètes : la migration vers des alternatives comme ChromeOS et macOS est réelle, alimentée par une concurrence renforcée.

Les raisons structurelles du recul de Windows

Au-delà des chiffres, plusieurs facteurs expliquent cette fuite des utilisateurs :

• Fin du support de Windows 10 : Malgré un prolongement de support d’un an, la fin annoncée a poussé une partie du parc à abandonner la plateforme faute de mises à jour de sécurité.
• Une expérience utilisateur en panne : L’intégration poussée de publicités dans Windows 11, déployées jusque dans la barre de recherche et le menu démarrer, agace les utilisateurs expérimentés. Les bugs persistants, tels que ceux du mode sombre jamais corrigés, ajoutent une couche d’insatisfaction.
• L’évolution des usages : De plus en plus, les utilisateurs ordinaires se contentent de tablettes ou d’appareils légers pour les tâches courantes, laissant tomber le PC traditionnel.
• La montée en puissance de la concurrence : Les distributions GNU/Linux et les systèmes Apple ont grappillé des parts significatives, grâce à une simplicité souvent meilleure et une innovation parfois plus ciblée.

Microsoft multiplie les initiatives pour redresser la barre

Pour contrer cette chute, l’éditeur mise gros sur la révolution IA, avec ses dispositifs Copilot+ intégrés, censés offrir une expérience aux petits oignons. Cette stratégie vise en grande partie les utilisateurs bloqués sur Windows 10 pour les pousser à changer de machine et adopter Windows 11.

On assiste également à une pluie d’incitations à la mise à jour des machines, quitte à afficher des rappels parfois envahissants au sein même du système. Rien de neuf, mais un coup de pression calculé. Pourtant, si la concurrence a de quoi se frotter les mains, cette méthode agressive ne masque pas un débat qui continue de croître : la sensation que Microsoft joue plus la poudre aux yeux qu’une réelle innovation.

Une hégémonie à repenser dans la catégorie desktop

Le chemin est semé d’embûches. Windows 11 progresse, certes, mais reste loin du raz-de-marée qu’était le succès de Windows 10. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la part de marché globale Windows décroît, le public se désintéresse. Le système, autrefois synonyme de référence incontournable, n’est plus le passage obligé.

Dans un contexte où la fidélité à la marque se joue sur la qualité et l’ergonomie de l’offre, cette chute illustre une nécessité d’adaptation profonde. Peu importe la couche flashy ou les assistants virtuels prometteurs, les utilisateurs réclament une stabilité, une fluidité d’usage, loin des manœuvres marketing incessantes.